
Ma brocante
Appareils d'induction à usage médical
Un peu d'histoire
Des phénomènes naturels électriques étaient connus et utilisés à des fins médicales dès la haute Antiquité égyptienne. Les décharges électriques produites par l'organe électrique des poissons-chats sont illustrées dans un bas-relief du Mastaba de Ti à Saqqarah, datant de -2400 environ. On sait aussi que les médecins de l'Empire romain utilisaient les décharges générées par le poisson torpille pour traiter certains cas. C'est ainsi que Scribonius Largus, médecin attitré de l'empereur Claude (41-54), utilise ces animaux contre la migraine ou la goutte.
Au xviiie siècle le physicien genevois Jean Jallabert, utilisant une machine électrostatique produisant des étincelles constate que l'électrisation en des points précis des différents muscles est capable de produire des contractions isolées de ces muscles. En 1748, il parvient à obtenir une amélioration notable en dirigeant la décharge sur les muscles extenseurs de l'avant-bras, chez un patient ayant un bras paralysé1, bien que le caractère durable de cette amélioration soit ensuite contesté par l'abbé Nollet. En août 1783, Jean-Paul Marat se voit décerner le prix de l'Académie de Rouen pour son Mémoire sur l'électricité médicale. Pour atténuer les douleurs produites chez ses patients par les décharges électriques administrées durant les séances (celles-ci pouvant durer jusqu'à trois heures), il a l'idée de distraire l'attention de ses malades en faisant intervenir un conteur.
Apparition des appareils d'induction
(Extrait du site le compendium)



Images d'expériences d'Electrostimulation faciale conduites par
Guillaume Duchenne de Boulogne (à partir de 1833)
Quelques liens vers des documents intéressants
Site : Ampère et l'électricité
Site : Gallica (Bibliothèque numérique)
La production de l'Electricité de J BAILLE (édition de 1890)
Archives d'électricité médicale (1887 à 1939 / 47 années / 564 numéros)
Lélectricité et ses applications
Appareil volta-faradique d'A.GAIFFE
APPAREIL D'INDUCTION VOLTA FARADIQUE fin XIXe. Bois fruitier, laiton, cordonnet. Dans la deuxième partie du XIXe siècle, beaucoup de bobines d'induction sont construites pour un usage électro-médical. Les premiers appareils de ce type, réellement portatifs, sont proposés par (Adolphe) Gaiffe dès les années 1870 et leur essor est important: la décharge élec trique à haute tension devient incontournable pour guérir la plupart des maux. La pile à hydrogénosulfate de mercure (alors nommé sulfate de bioxyde de mercure) est formée dans une auge en gutta-percha divisée en deux compartiments. Les électrodes sont constituées de plaquettes de carbone fixées dans le fond de chaque compartiment et de plaquettes de zinc qui forment couvercles. L'électrolyte est contenu dans un tube et une spatule permet de doser la quantité nécessaire que l'on place dans l'auge avant de recouvrir d'eau puis de positionner les électrodes de zinc; les coffrets, souvent élégants et très complets sont surtout utilisés par les praticiens d'une médecine parallèle..
Le fonctionnement de ce type d'appareil est expliqué sur le site le compendium/appareils à induction volta-faradique





